07/07 L'instant se fige. Mes doigts entrelacés au
L'instant se fige.
Mes doigts entrelacés au vide me brûlent. Je m'asphyxie de ton absence.
Je recolle peu à peu les éclats ternis de nos amours.
Les lueurs de la ville projettent des ombres filiformes, m'emprisonnant dans leur danse.
Je ne songe qu'à ton odeur qui m'échappe jour après jour.
[Il n'a ni queue ni tête, écrit à la lueur des éclairages parisiens, je ne me souviens que vaguement de l'instant que j'ai tenté de figer en quelques et absurdes mots.]